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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 09:18

 

Au départ c'est l'enthousiasme, à la fin l'épuisement

Connaissez-vous l’expression « trop tirer sur la corde »……

 

Cela fait  un petit moment que je voulais poster un article sur ce syndrome d'épuisement, trop de personne en souffre de nos jours, sans peut-être savoir qu'ils en sont atteind.


Vous vous sentez épuisé alors que vous venez de passer 2 semaines de vacances ? vous êtes usé alors que vous venez à peine de vous lever ? votre corps n'a plus de force pour fair les choses les plus simple de votre quotidien ?

 

Vous vous reconnaissez à travers ces symptômes



Vous vous demandez alors "mais qu'elle en est la cause" ? 

 

C'est le stress chonique qui en est la source, qu'il soit professionnel ou personnel.

 A force de tirer sur la corde ....... elle craque.

Maslach_burnout.svg.png

Littéralement, faire un burn-out, c’est « brûler de l’intérieur, se consumer ».

« C’est une usure à petit feu qui trouve sa source dans le cadre professionnel », explique Catherine Vasey, psychologue. Mais depuis peu nous parlons également du syndrome d’épuisement dans d’autres domaines de la vie, le syndrome des mères épuisées par leur quotidien (qui fera l’objet d’un second article)

  •       

Le burn-out « est un processus, et non un état », précise la psychologue. Processus qui peut d’ailleurs avoir différents degrés de gravité. « On n’est pas obligés d’aller jusqu’au fond pour rebondir. Sachant que l’évolution d’un burn-out est très lente ».

 

Statistiques

Selon le Parisien le syndrome d’épuisement qu’il soit professionnel ou personnel guette plus de 3,2 millions d’actifs en France. (sans parler du burn out personnel).  Suzanne Peters, coach, et Patrick Mesters, neuropsychiatre, estiment dans leur livre Vaincre l’épuisement professionnel (Robert Laffont 2007), que « 5 % des salariés seraient en burn-out moyen, 16 % seraient à risque, et entre 4 et 7 % en burn out complet ».

Au départ c'est l'enthousiasme, à la fin l'épuisement

 

Mais un jour, on arrive au bout du bout de l’épuisement. « Soudain, j’ai craqué », « il/elle a pété les plombs », peut-on entendre. Le propre du burn-out : bien souvent, la personne qui en est atteinte ne s’en rend pas toute de suite compte. Pas plus que son entourage. « Cette personne va avoir tendance à en faire beaucoup, analyse Catherine Vasey. Elle va penser sans cesse à son travail, se rendre toujours disponible et prendre un rythme effréné sans forcément le réaliser. Ce faisant, elle va perdre contact avec elle-même, s’oublier, et finir par ne plus tenir compte de ses limites ». Jusqu’à un jour, perdre le contrôle.

Il touche autant les femmes que les hommes, leur principal point commun ? être excessivement engagés dans leur activité. Des personnes très impliquées, perfectionnistes, en quête de reconnaissance.

 

Statistiques

Selon le sondage mené auprès de 1 000 actifs, 12,6% semblent être sujets à cette pathologie professionnelle caractérisée par un travail excessif et compulsif. Le risque est particulièrement élevé chez les agriculteurs (23,5%), devant les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (19,7%) et les cadres (19%). Viennent ensuite les ouvriers (13,2%), les professions intermédiaires (9,8%) et les employés (6,8%) (source : le parisien)

 

Facteurs de risque

 L’épuisement professionnel étant une conséquence du stress au travail, on retrouve parmi les causes du burn-out des facteurs de stress :

 

  • absence de reconnaissance du travail effectué,
  • absence de soutien social (relations insuffisantes ou de mauvaise qualité avec les collègues, les supérieurs, les proches),
  • manque de contrôle (faiblesse de la participation aux prises de décision, des marges de manœuvre, manque de retour d’information sur l’efficacité du travail),
  • perte de sens du travail,
  • surcharge de travail,
  • sentiment d’inéquité, sentiment d’un manque de réciprocité,
  • demandes contradictoires,
  • manque de clarté dans les objectifs, les moyens…

 

Certaines personnes sont plus « à risque » que d’autres :

  • personnes ayant des idéaux de performance et de réussite,
  • personnes liant l’estime de soi à leurs performances professionnelles,
  • personnes sans autre centre d’intérêt que leur travail,
  • personnes se réfugiant dans leur travail et fuyant les autres aspects de leur vie ;

 

 

Les symptômes :


  • FATIGUE CHRONIQUE  ET EPUISEMENT MENTAL, qui ne disparaît même pas après une période de récréation (comme par ex. des vacances).


  • PRISE DE DISTANCE DU TRAVAIL,  c.-à-d. la perte de l’engagement intérieur avec le travail qui s’exprime par un besoin décroissant de succès dans le travail, dans des pensées péjoratives et cyniques relatifs au travail et peut aboutir dans le désir de changer de métier.


  • TROUBLES PHYSIQUE, comme par ex. insomnie, prédisposition aux maladies, manque d’appétit, problèmes de digestion, Maux de tête et de dos, vertigo, instabilité de la tension artérielle, tachycardie, acouphènes.


  • TROUBLES PSYCHIQUES,  irritabilité accrue, inquiétude intérieure accrue, l’incapacité de détachement le soir, agitation, sentiment de vide, sans entrain, peur, ennui, désespoir, résignation, frustration, sensation d’inutilité, hébétude.


  • PERFORMANCES COGNITIVES RESTREINTES, comme par ex. difficulté de concentration et de prise de décision, doutes sur soi-même, prise de conscience du manque de performance.


  • CHANGEMENT DE COMPORTEMENT, • Par exemple repli sur soi-même, hyperactivité, consommation de substances à haut risque de dépendance, délassement des activités récréatives. 

               Sources : http://www.burnout-info.ch/fr

 

TEST : Faites le teste et aller consulter si vous en ressentez le besoin.

 

 1024px-Maslach_Burnout_Inventory-s.svg.png TEST  ICI  link

 

Le signe qui ne trompe pas parmi tous ces symptômes ?

 « Lorsque cette fatigue de fond ne passe pas avec les vacances et que l’accumulation de tensions et de stress reprend sitôt le retour au travail ».

Il est alors temps de consulter son généraliste pour un bilan de santé. A lui d’identifier les causes - burn-out ou autre problème physique - de vos symptômes.

Selon la psycologue Catherine Vasey, la plupart de ses patients finissent par reprendre leur travail. « Il est important qu’ils réalisent l’on peut faire autrement, qu’ils peuvent arriver à gérer le stress et la pression. Retourner à leur poste va leur donner une force nouvelle, les aider à trouver un nouvel équilibre ». Heureusement, un burn-out n’a, dans la plupart des cas, rien d’irréversible. Mais peut faire de gros dégâts.  


 

LES SOLUTIONS

« Il vaut mieux prévenir que guérir » comme dirait l’adage.

Il est parfois long et laborieux de sortir du burn-out alors identifier les l’usure avant qu’elle ne vous tienne.


LEVER LE PIEDS avant que les premiers symptômes arrivent.

 

  • Orientez-vous dès les premiers signes auprès de votre médecin généraliste

 

  • Identifier ce que Catherine Vasey nomme « les lieux d’usure ». Un téléphone qui sonne toutes les deux minutes, une tâche récurrente mais complètement inutile, un collègue qui se repose entièrement sur vous… « Ce sont des tâches, des situations ou des personnes qui créent chez vous un sentiment d’impuissance, de lourdeur, de fatigue. Qui vous vident de votre énergie ».

 

  • Ressourcez-vous aussi durant vos heures de travail (pause, relaxation, respiration…)

 

  • Autorisez vous à prendre soin de vous tout au long de l’année (massage, plaisirs divers) toutes activités qui permettent de mettre votre mental au repos.

 

  • Orientez-vous vers un SOPHROLOGUE qui va vous aider « en complément » à mieux traverser cette phase, à vous apaiser, à mieux dormir et à prendre de la distance avec les facteurs déclenchant.

 

  • Vous pouvez aussi vous orientez vers des praticiens de médecines douces, toujours en complément, pour vous aider à retrouver de l’énergie : acupuncteur, naturopathe, massage shiatsu….

 

  • Vous pouvez vous renseigner sur les compléments naturels pour faciliter votre sommeil et apaiser vos tensions. Tel que nous le dit cette entreprise canadienne (Adrien Gagnon) 

« Aussi loin qu’on puisse reculer, nos ancêtres utilisaient les herbes pour guérir et soigner plusieurs maladies. Les produits de santé naturels tirent leur origine de ces connaissances traditionnelles, y adjoignant de nouvelles données découvertes au fil du temps. Aujourd’hui, les produits de santé naturels profitent souvent de recherches cliniques afin de soutenir leur utilisation pour des conditions de santé spécifique »

           

 

Sites à découvrir

 

Sources : psycologie magazine

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commentaires

N
<br /> Effectivement un syndrome qui touche toujours plus de personne. Une bonne marche en forêt est très bon pour lutter comme cette nouvelle maladie !<br />
Répondre

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LE TIEC Audrey

Sophrologue Relaxologue

 

spécialisée

spasmophilie, gestion du stress... 


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